BROUILLARD DE FER
Ma vie est un long brouillard,
Poursuivit par l’enfer,
De nul autre passion dérisoire,
Que d’être privé de lumière,
Je pardonne sans rancœur,
Pour tout le mal que j’ai fait,
Ce sentiment de malheur,
Qui me tourmente à jamais,
Ç’est lorsque surgit l’ombre de la mort,
Que l’on ressent la puissance de la vie,
On s’apitoie sur son sort,
Tout en frémissant d’agonie,
J’ai l’impression de ne plus respirer,
De sentir la peur rongée ce mal de vivre,
Qui m’empêche d’exister,
Renvoyant mon âme à la dérive,
Mon cœur ne cesse de taper,
Au seul bruit de pas venant vers moi,
Ça y est mon heure vient de sonner,
Mourir restera donc le dernier de mes choix.
FRED