L’être abandonné,
Seul dans le brouillard de l’oubli,
Ce petit être reste incompris,
Car au-delà d’un monde qui l’emprisonne,
Son âme et son corps l’abandonnent,
Pourquoi ne l’a t’on jamais aimé,
Lui qui ne voulait qu’être pardonné,
Pourquoi juger sa différence,
Lui qui n’espérait qu’un peu de chance,
Tant de questions restant incomprises,
Pour peu de passion semblant insoumise,
Préférant même en finir,
Que de continuer à en souffrir,
Petit à petit la peur l’a rongée,
Fidèle compagnon d’une vie tourmentée,
Non pas par la méfiance d’un rejet permanent,
Mais par celle d’un amour qui jamais ne fut présent,
C’est alors qu’ignoré de tous,
Sentant sa vie se consumer par secousse,
Il décida de quitter cette terre,
Pleurant et baignant dans sa misère,
Pauvre petit être sans valeur,
Que personne ne viendra consoler,
Si loin de ce monde où il se meurt,
La mort surgit alors pour le délivrer
FRED