L’ENFANT MEURTRI,
Ame errante au cœur pur,
Sa vie n’est plus rien qu’un murmure,
Lui qui seul, petit enfant,
Porte en lui la misère et le sang,
Se sentant recouvert de pénombre,
Constamment poursuivit par son ombre,
La guerre n’a cessée de meurtrir,
Ce petit corps refusant de souffrir,
Comment éponger toute la haine,
Coulant le long de ses veines ?
Pourquoi la mort se force de poursuivre,
Ce qu’elle lui a toujours empêcher de vivre ?
Jeune revenant solitaire,
Le voilà maintenant abandonné sur la terre,
L’âme troublée et tourmentée,
Prisonnier d’un monde le gardant à jamais.
FRED